dimanche 27 novembre 2011

On phosphore déjà à l’association du 234

Les choses se précisent, certains de nos amis phosphorent et pondent les premiers conseils et quelques idées : le gros poisson gigote... il faut le ferrer !

Gecina s’entête... et nous aussi !

Vu les dernières nouvelles : il est urgent d'agir.
Même s'il semble que des acquéreurs potentiels ont été découragés, quand ils ont découvert les travaux à effectuer… (chaudière, canalisations, etc.)
Et encore, ils ne connaissent pas les aberrations du bazar de "l'insécurité incendie" qui mélange toutes les évacuations de fumée (la galerie marchande et l'escalier 4)

La procédure de Gecina est loin d'être claire : leur procédé est entaché de vices, notamment le fait de ne pas avoir prévenu les locataires. Il existe d'autres irrégularités, mais il est prématuré de les évoquer.

Des locataires se rebiffent : Une partie importante des locataires, subodorant la raison cachée de ces visites, a refusé d'ouvrir la porte aux géomètres et électriciens du cabinet mandaté par Gecina. Ils sont nombreux à vouloir rejoindre l'association.

Analyse financière basique :
  • Gecina s’entête et entend bénéficier de certains avantages fiscaux valables jusqu’à la fin de l’année 2011, ce qui explique la précipitation.
  • Tout le marché financier et immobilier s’attend à ce qu’en 2012, la bulle immobilière explose.
Les conséquences ?
  • Pour les propriétaires, il est urgent de vendre et de redéployer leur stratégie vers d’autres créneaux plus rentables.
  • Pour les éventuels acquéreurs, c’est « perdant perdant » et un moyen imparable de se faire pigeonner. La période n’est pas favorable aux acquisitions ou alors à des conditions drastiques au détriment du bailleur.
  • Car, outre que les immeubles anciens, comme le nôtre, arrivent en fin de vie ; il est peu probable pour d’éventuels acquéreurs d’obtenir aisément des prêts bancaires dans le climat actuel !
Les points positifs, et qui sont ceux qui nous aideront ?
  • Notre résidence regorge d’experts associatifs, voire de juristes et de volontaires malins motivés eux pour aider l’association.
  • Nous avons même à notre connaissance, au 234, au moins deux avocats et deux journalistes, ce qui devrait s’avérer très utile pour le « faire savoir ».
  • Si les avocats en question rencontraient des difficultés, une compétence extérieure a déjà fait ses preuves en affrontant SIMCO et en remportant la partie sans avoir à aller devant les tribunaux … cf. un de nos locataires en a fait l’expérience.
Les points négatifs :
  • Les textes des (du) législateurs sont sciemment flous et la loi prête à interprétation, d’autant que les tribunaux sont curieusement loin d’être équitables.
  • La Cour de cassation de Paris n’a pas hésité, il y a peu, à donner raison à de gros propriétaires qui ne respectaient pas les obligations prévues par la loi.
Quelques suggestions quant à la démarche à suivre :
  • Pour réaliser ses objectifs, Gecina va s’efforcer de nous diviser en mettant la pression sur les plus influençables ; en privilégiant les entretiens individuels.
  • Il est de votre intérêt de refuser d’y participer.
  • Gecina devra compter avec notre association dont le but unique est de nous défendre tous, et de défendre les intérêts de chacun, à commencer par le droit au logement tranquille dans votre quartier d’élection !
  • Si nous ne voulons pas aller grossir, pour certains, les rangs des « sans-logis » indécents, nous devons être solidaires. Car si nous ne présentons pas un front uni, cela risque d’être difficile pour certaines ou certains d’entre nous de se reloger dans le quartier et dans le contexte actuel détestable ; et ce, même sans faire de misérabilisme. Sachez que nous n’avons, en principe, pas l’accès aux HLM, comme l’ont certains hauts personnages.
Actions et réactions :
  • Il est impératif que l’on réussisse à faire sortir l’information du «huis clos 234 » et de porter notre affaire sur la place publique. Avec un titre du genre : « les ventes à la découpe reviennent à Paris ! » (cf. le Figaro.fr du 24nov11). C’est ici que pourraient intervenir les journalistes habitant la résidence, avec leurs réseaux. Mais rien ne nous empêche d’alerter la presse nous-mêmes (il est vrai que nous n’avons pas au 234, une grande Jeanne Moreau, hier célèbre combattante de la même cause dans le XVII°).
  • Nous pouvons aussi saisir de cette affaire quelques partis politiques – il n’est pas question ici d’être sectaire et entendons placer les élus devant leurs responsabilités – en jouant les uns contre les autres. Compte tenu de l’échéance électorale, il serait très improbable qu’aucun d’eux ne se saisisse de cette opportunité, fournissant une excellente tribune sur le plan parisien, voire national.
Dernière minute :
  • La situation évolue très vite et l’une de nos relations s’est engagée à faire remonter l’information dans la sphère politique, une autre vers Internet.
  • Dans la foulée – et même si nous ne nous berçons pas d’illusions – il nous semble impératif d’impliquer le maire du XVIII° et aussi la mairie de Paris.
Il y avait le feu ! Une première réunion d’information générale (courte) est donc organisée dès le début de cette semaine, dans le hall de notre immeuble, vers 20h00, pour qu’un maximum de monde puisse être disponible.

On y parlera, entre autres sujets, de ce qu’implique la finalisation de notre association, les appels à candidatures nécessaires et les principaux objectifs visés.

Surtout, ne vous inquiétez pas, nous allons nous évertuer « à protéger et à défendre toutes et tous les locataires du 234 » ! Même ceux ou celles qui ne se sentent pas encore concernés.

Ensuite dès cette fin 2011, nous partirons ensemble à la pêche aux gros poissons-requins voraces de l’immobilier magouilleur de 2012.

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