mercredi 21 décembre 2011

Un séisme à venir ? Des ventes à la découpe en plein Paris ?

Notre ami, amoureux de son quartier, a exprimé on ne peut plus clairement ce que pensent beaucoup d’entre nous, en considérant comme une sorte de  tremblement de terre à venir , ce que Gecina pourrait déclencher en allant jusqu'au bout de ses intentions "astucieusement et volontairement cachées" à ses locataires du 234 et d'ailleurs dans Paris.

Intentions pourtant parfaitement explicites pour qui a lu Le Figaro.fr de ces derniers jours, journal du web qui s’est chargé d’informer le public attentif que nous sommes désormais devenu.

Il nous semble donc absolument normal, aujourd’hui, de souhaiter avoir rapidement des informations directes de la part de notre bailleur, c’est le minimum qu’il peut et doit faire.

En tout état de cause, beaucoup d’entre vous ont réagi au quart de tour à la réception de cette fameuse lettre qui, de façon bien trop maladroite pour être crédible,  a mis le feu au 234 , en exigeant l'accès aux appartements sans aucune justification, ni lettre de mission des intervenants. Certains locataires, inquiets à juste titre, n’ont pas voulu ouvrir leurs portes, d’autres se sont fait véritablement chahuter par l’électricien (c’est peu dire).
Cette lettre d’un cynisme certain est la première maladresse, et sûrement pas la dernière, des responsables de Gecina à notre encontre, et pour ce qui est du rapport final des intervenants – évidemment tout à fait partiel et pour cause – il ne doit pas correspondre exactement aux véritables attentes de Gecina.
Qu’en est-il alors de sa validité pour les éventuels acquéreurs ?

 Il y a eu en 2004, Gecina 1 et ses complices découpeurs ... 

 Voici venir en 2012, Gecina 2 "le retour" et ses nouveaux amis !... 

Tout en continuant à combattre "cette folie inhumaine et bassement mercantile" des ventes en bloc ou à la découpe, une très mauvaise habitude de notre propriétaire, nous vous parlerons aussi, bientôt, d'autres préoccupations plus quotidiennes :
  1. Les Charges indues et incompréhensibles...
  2. L'insécurité incendie du 234... très chaudement et récemment testée dans l'escalier 4. Sécurité vigoureusement contestée par les pompiers enfumés… On vous racontera !
  3. Les antennes-relais de Free, le quatrième opérateur de téléphonie qui arrivent dans la résidence (Esc 3 et 4)... Du délire, avec déjà 9 antennes qui nous arrosent !
  4. La TNT installée n'importe comment par Numericable (c'est un roman, c'est une vieille histoire...) et sa fibre optique qui n'en finit pas d'arriver.

A bientôt

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Nous sommes aussi des locataires de GECINA au 42-50 rue de la Py et 15-21 rue des Montiboeufs 75020.

    Chez nous, c'est la pose de 3 antennes relais de téléphonie mobile qui a fédéré les locataires et, du coup, comme nous sommes maintenant constitués en groupement de locataires et nous allons nous occuper très sérieusement des agissement de notre bailleur.

    On souhaiterait vous rencontrer.

    Pour info:

    Le 2 décembre 2011, les locataires de l’ensemble résidentiel du 15-21 rue des Montiboeufs et 42-52 rue de la Py à Paris 75020, apprennent par un billet anonyme déposé dans leur boite aux lettres, que, le 9 novembre 2011, la Direction de l’Urbanisme de la Mairie de Paris a donné son feu vert pour une implantation d’antennes-relais en toiture aux adresses sus-citées.

    Le 5 décembre, ils vérifient à la Direction de l’Urbanisme les informations portées au billet anonyme : elles sont avérées, 3 antennes-relais de téléphonie mobile sont prévues sur le toit du 15-21 de la rue des Montiboeufs et cette décision est affichée en Mairie d’Arrondissement.
    À la même date, cinq des locataires de l’ensemble immobilier, propriété de GECINA, se réunissent et se constituent en association de fait, « le Collectif 15-21 », afin d’obtenir toutes les informations relatives à cette implantation et au cas échéant s’y opposer.
    Ils informeront Maire et Préfet de Police de cette déclaration par courrier.

    Ils interrogent d’abord leur bailleur par courriels et appels téléphoniques, sans succès.
    Le 8 décembre 2011, ils l’interrogent cette fois par LRAR ; courrier resté sans réponse à ce jour.

    Ils découvrent qu’ils ne disposent d’aucune informations techniques sur l’installation prévue, que la crèche associative du 4-6 rue des Montiboeufs qui n’est qu’à un peu plus de 20m de l’implantation et se trouve dans le champs de l’émetteur à l’azimut 120 ne figure pas au dossier comme site sensible°.

    Ils décident d’en informer voisins et riverains.
    Le 17 décembre 2011, ils lancent une pétition pour s’opposer à cette implantation.

    Sans retour de leur bailleur, certains membre du « Collectif 15-21 » se tournent vers une association de consommation et de locataires, la CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie) et sont reçu le 21 décembre par l’Union Départementale de Paris.
    Ils décident de se constituer en groupement de locataires adhérents à la CLCV.
    Le 3 janvier 2012 ce groupement sera effectif et la CLCV- UD75, par LRAR en avise leur bailleur GECINA et demande rendez-vous et productions des éléments techniques de l’installation prévue. Ces demandes restent sans réponses à ce jour.

    Le « Collectif 15-21 » propose aussi aux locataires de signifier individuellement à leur bailleur qu’ils s’opposent à cette implantation aux regards des obligations de ce dernier en matière de garantie d’une jouissance paisible du bien loué. Ces courriers sont restés sans réponse à ce jour.

    Il est à noter que les requérants sont locataires d’un bailleur privé et n’ont pas été consultés sur ce projet.

    Or, s’il s’était agit d’une copropriété, la décision de location de la terrasse pour l’installation des antennes aurait fait l’objet d’une assemblée générale informant ainsi la totalité des copropriétaires.
    S’il s’était agit d’un bailleur social, dans le cadre de l’obligation d’information et de concertation, les locataires auraient été informés.

    Les locataires des immeubles GECINA et les habitants du quartier se sont mobilisés pour s’opposer à l’installation de ces nouvelles antennes , estimant que le risque encouru pour leur santé est trop important.

    Une pétition circule et déjà plus de 500 signatures ont été recueillies.

    Le 12 janvier 2012: ils (17 requérants) déposent un recours gracieux contre La décision prise par le Maire de PARIS au nom de la Commune en date du 9 novembre 2011, publiée le 14 novembre 2011 en mairie, de ne pas faire opposition à l’installation d’une antenne relais

    Le 13 janvier 2012: ils (17 requérants) déposent un recours en annulation devant le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS.

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  2. Ils interrogent d’abord leur bailleur par courriels et appels téléphoniques, sans succès.
    Le 8 décembre 2011, ils l’interrogent cette fois par LRAR ; courrier resté sans réponse à ce jour.

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